Although it was written well before the Revolution took fire, this passage, which cites Latin poet Lucan’s violent epic poem Pharsalia (On The Civil War), seems to foresee the rise of events of 1789-94 and Napoleon’s repressive backlash:
On verrait naître les défenseurs de la patrie en devenir tôt ou tard les ennemis, tenir sans cesse le poignard levé sur leurs concitoyens, et il viendrait un temps où l’on les entendrait dire à l’oppresseur de leur pays:
Pectore si fratris gladium juguloque parentis
Condere me jubeas, gravidæ que in viscera partu
Conjugis, invitâ peragam tamen omnia destrâ.*
(“If you command me to sink my sword into my brother’s breast, or in my father’s throat, or even into the womb of my pregnant wife, I shall do it all, despite my repugnance, with my own right hand.”) […]
C’est du sein de ce désordre et de ces révolutions que le despotisme, élevant par degrés sa tête hideuse et dévorant tout ce qu’il aurait aperçu de bon et de sain dans toutes les parties de l’Etat, parviendrait enfin à fouler aux pieds les lois et le peuple, et à s’établir sur les ruines de la république. Les temps qui précéderaient ce dernier changement seraient des temps de troubles et de calamités, mais à la fin tout serait englouti par le monstre et les peuples n’auraient plus de chefs ni de lois, mais seulement des tyrans.
*Lucan, Pharsalia (61-65 AD)
This shocking prose was penned by what writer in what text?
1. Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755)
2. Voltaire, Les Lettres philosophiques (1734)
3. Montesquieu, De l’esprit des lois (1748)
4. D’Holbach, Le Système de la nature (1770)